Numismatique de l'antiquité
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 SLAVEY (avec Interview)

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MessageSujet: SLAVEY (avec Interview)   SLAVEY (avec Interview) Icon_minitimeSam 25 Nov - 15:18

Mondialement connu, SLAVEY a toujors été un mystère. On découvre des faits vraiment intéressants, ainsi que son vrai visage dans l'interview qui suit.



« La fausse monnaie : c’est une copie vendue comme un original. »

Cette définition appartient à Slavey …



Il est reconnu par les numismates du monde entier comme un des meilleurs maîtres graveurs.


Slavey se passionne à la numismatique depuis l’âge de 10 ans  (1959-1960) par son père, lui aussi numismate.


A l’âge de 15 ans il fait sa première monnaie.


Il fait des études à l’Université Technique de Varna en Bulgarie, spécialité "La téchnologie des métaux".


Il est membre de la Chambre des Artisans, grand collectionneur et expert numismate. Des copies des monnaies antiques, qui portent son seau, sont vendues au Musée National Historique de Bulgarie, ainsi qu’à l’étranger.


L’auréole mystérieuse qui l’entoure est due en quelque part à son désir de ne pas apparaître publiquement … Sa dernière nette photographie fut publiée en 1994 dans le journal américain « World Coin News ».


Ces derniers temps on commence à imiter l’imitateur !

Sur Internet on vend des copies proposées comme « Slavey copie » (des copies de Slavey), c’est-à-dire faites par lui. On dit que la Turquie est inondée avec de telles falsifications.



Source : « Standart » (journal Bulgare), le 2 juin 2002
http://www.standartnews.com/archive/2002/06/02/nedelnik/s3382_7.htm




SLAVEY (avec Interview) Thasos_%20stater_oSLAVEY (avec Interview) Thasos_%20stater_r
http://rg.ancients.info/slavey/



à suivre


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MessageSujet: Re: SLAVEY (avec Interview)   SLAVEY (avec Interview) Icon_minitimeSam 25 Nov - 16:49

Citation :
« Il n'y a que moi qui reconnaît faire des copies des monnaies antiques. »

Interview avec Slavey Petrov
Journal ‘Monitor’, le 10 Juillet 2006.

Traduit du Bulgare par Gina Weber

Slavey Petrov - L’imitateur des monnaies antiques le plus connu au monde.



Monsieur Petrov, où finit la vérité et où commencent les légendes ?

Les histoires inventées sur moi, que je suis un faussaire, sont rependues principalement dans le Club numismatique de Sofia et sont surtout le fruit des publications des journaux. Ce n’est pas du tout la vérité.


Où est-ce qu’on fait maintenant les meilleurs fausses monnaies ?

En Italie et en Grèce. On fait des copies aussi dans le Proche-Orient, en Syrie. Mais quand on fait des copies à l’aide de l’électrolyse chaque défaut mécanique du modèle se transmet à la matrice et de là sur les monnaies, qui sont frappées d’elle.


Comment peut-on reconnaître les fausses monnaies ?

Ce n’est pas possible qu’un même défaut mécanique apparaisse sur deux monnaies à une même place. C’est absurde.


Comment travaillez-vous ?

En ce qui concerne mon travail les choses sont différentes.


Est-ce qu’il existe quand même un moyen de tromper les experts ?

Maintenant, il y a des catalogues avec les matrices (les coins) de presque toutes les monnaies antiques, surtout les plus chères et tu compares tout simplement. C’est comme les images, sur lesquelles on cherche les dix différences, tu cherches et tu trouves – si il y en a bien sûr. Si on commence à graver, les choses deviennent différentes, et quand on compare avec les empreintes, la différence se voit tout de suite.


Comment a commencé votre amour vers ce métier ?

Mon père faisait avant des copies d’objets en céramique pour le musée et collectionnait des monnaies, donc j’ai grandi parmi les monnaies et il n’y a rien d’étrange que je travaille avec la numismatique.


Vos premiers travaux ?

Les premiers travaux, je les ai fait quand j’étais élève, sur une chaise en fer. Je travaillais sur cette chaise.


Votre première monnaie ?

La première monnaie que j’ai faite est de Mihaïl Chichman (un tzar Bulgare), avec une ancre au revers, quelque chose de très simple. Après, j’ai fait encore quelques monnaies en fer et on les a apportées avec des amis au musée de Haskovo. J'ai été surpris quand j’ai vu qu'après plusieurs années ils les gardent encore.


Gardez-vous certains de vos premiers exemplaires ?

Non, je ne les garde pas. Tout ce que j’ai fait porte ma marque et tout est parti quelque part dans le monde. Ceux que j’ai faits en tant qu'élève ne correspond pas éxactement aux originaux, ni au point de vue du poids, ni aux dimensions. Pour la monnaie bulgare que je vient de mentionner le poids normal est de 15 gr et je l’ai fait à 30 gr. Je l'ai copiée à partir d'une image.

SLAVEY (avec Interview) Image6b SLAVEY (avec Interview) Image5
La marque de Slavey, photo : http://www2.arnes.si/~sspbmate/slavei/Slavei2.htm


Est-ce qu’il y a d’autres moyens de faire des copies ou de falsifier des monnaies originales ?

Bien sûr, on peut aussi faire une copie si on prend une matrice originale, et les matrices originales on peut les trouver pendant des fouilles ou au marché et elles peuvent être utilisées. Il y en a en bronze et en fer. Si on frappe à chaud, on peut faire beaucoup de monnaies.


Ce sont ces monnaies là qu’on peut trouver dans les ventes aux enchères ?

C’est très difficile aujourd’hui de tromper quelqu’un, parce que tout est répertorié dans des catalogues et on connaît l’histoire de la monnaie. Une monnaie extérieure peut difficilement venir au marché, et si une telle monnaie apparaît quand même, le prix sera beaucoup plus bas. Chez les monnaies si il y a même 1% de doute, l’exemplaire ne s’achète pas. Je ne parle bien sûr pour le marché « de la rue », là on peut vendre tout à des non spécialistes, mais aux ventes aux enchères c’est impossible.


Depuis quand est-ce que vous faîtes ce métier ?

J’ai commencé en 1964-1965, j’avais 15 ans. Mon frère faisait des études comme mécanicien, il avait des instruments et c’est comme ça que j’ai commencé. On faisait de petites croix et certaines monnaies antiques, mais tout était très primitif. Ultérieurement j’ai fait des études à MEI à Varna, spécialité : Technologie des métaux.


En combien de temps êtes-vous devenu faussaire N°1 ?

Je ne sais pas pourquoi on m’appelle le meilleur falsificateur au monde.
Dans le passé, au XVIIIe siècle, il y avait Becker, il a essayé de faire quelque chose, de frapper certaines monnaies, mais il a renoncé car ses produits étaient laids. Après, les grecs - les frères Hristodopulus faisaient des monnaies et maintenant moi. Nous sommes ceux qui disent avec quoi nous nous occupons. Il y en d’autres qui ne font pas de publicité de leur travail. Ils font des choses illégales, et moi je mets toujours mon nom sur les monnaies que je fais.
Ma célébrité a commencé pendant le temps du communisme. Je suis devenu membre de la Chambre des artisans, je faisais des monnaies et je les vendais aux magasins et aux musées, comme des souvenirs et ainsi mes produits ont commencé à aller à l’ouest et voilà.


Pour Slavey de Haskovo il y a des légendes, les maisons de ventes aux enchères « tremblent ». Comment ça se fait s’il n’y a pas aucune vérité ?

C’est vrai qu’on dit beaucoup de choses pour moi, mais ce n’est pas vrai. Voilà l’exemple avec l’empereur Gordien Africain. Je n’ai jamais vu, et je ne connais l’existence d’aucune monnaie en or conservée de cette empereur. Par contre il en existe une monnaie d’argent et elle est exceptionnellement rare. Son prix peut atteindre même 300 000 dollars. Dans ce cas pourtant, les experts cherchent la matrice originale et comparent, on ne donne pas tellement d’argent comme ça, sans avoir 100 % de sertitude concernant l’authenticité de l’exemplaire. Une même matrice peut tenir à peu près jusqu’à 5 000 frappes. On sait combien de matrices il y avait, on compare les monnaies trouvées et de cette façon on peut (déterminer) saisir les formes des matrices. Quand une sixième matrice apparaît, les choses deviennent plus dures. Plus une monnaie est rare, moins nombreuses sont les matrices.


Comment fait-on les coins d’une monnaie ?

Si on veut faire une copie de qualité, le processus est très difficile et très cher. On peut faire ça seulement avec une matrice galvanique, mais chez elle chaque défaut mécanique de l’exploitation de l’original se transmet automatiquement sur la copie et de cette façon on peut reconnaître (identifier) une fausse monnaie. Les autres moyens sont classiques, à l’aide de la gravure.


Quelles monnaies sont cherchées au marché ?

Le marché maintenant est fermé (il parle de Bulgarie), il n’y a pas de … (monnaies), les gens ne font pas la détection. Ils ont eu peur de la nouvelle loi, qui était votée et ont tout caché dans leurs maisons et ne sortent pas au marché (ne vendent pas). Certains seront cachés (creusé dans la terre), d’autres seront vendus aux marchés en Europe. Selon les nécessités des propriétaires. Certains ont vendus leurs collections, d’autres ont fait des collections, tout selon les nécessités et l’argent. Les choses qui coûtent chères sont cachées et il y a seulement des exemplaires moins chers sur le marché.


En tout cas le marché existe, malgré qu’il est très restreint, et en Bulgarie peuvent être trouvées beaucoup de monnaies de valeur.

Des monnaies de valeur peuvent être trouvées partout en Europe et en Afrique du Nord. En Allemagne, par exemple, a été trouvé une des plus grands trésors d’auréi au monde. De grandes trouvailles il y en a aussi en Autriche et en Angleterre. Même récemment a été trouvée une monnaie de l’empereur Domitien III. Une telle monnaie avec son portrait a été trouvée le siècle précédent, mais elle est perdue quelque part. Récemment on a de nouveau trouvé (par fouilles ou détection) quatre monnaies de valeur, parmi lesquelles il y avait deux extrêmement rares : une à lui et une à un autre empereur rare.


Combien de pièces de valeur trouve-t-on dans une trouvaille ?

Sur environ 1000 monnaies trouvées, 10 à 15 sont intéressantes.


Quel type de gens font la prospection maintenant ?

Il y a beaucoup de prospecteurs, mais ce sont surtout des gens avec des moyens et ils font la prospection pour le plaisir. La couche supérieure de la surface de la terre est tellement prospecté qu’on doit faire des fouilles plus profondes, et pour ça une technique spéciale qui est très chère est nécessaire, ainsi tout le monde ne peut pas se le permettre.


Vous y connaissez-vous dans ce secteur ?

Je connais tous les gens les plus connus dans ce secteur.


à suivre


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MessageSujet: Re: SLAVEY (avec Interview)   SLAVEY (avec Interview) Icon_minitimeSam 25 Nov - 16:49

la suite


Citation :
Revenons sur les copies. Comment peut-on les distinguer ?

Il est impossible de faire une copie qu’on ne peut pas distinguer. J’ai vu beaucoup de monnaies, de tous sorte. Même, il n’y a pas longtemps on m’a appelé en Allemagne, où je suis expert, pour voir une monnaie, une copie parfaite. Tu regardes la matrice. Il est impossible d’avoir cinq monnaies qui ont des défauts mécaniques antiques à une même place, c’est absurde. Tout se fait par comparaison. Exemple : tu as dans une collection une monnaie rare avec un défaut mécanique, on t’apporte une monnaie à vérifier, trouvée quelque part, et tu vois sur elle absolument les mêmes dimensions et défauts. L’affaire est claire.

Un exemple concret ?

Le cas avec la monnaie grecque d’argent Antiphos, extrêmement rare, l’original est exposé dans un musée grec et vaut environs 30 000 €. Evidemment, c’est de là qu’on a pris l’empreinte. Le travail est excellent, la monnaie est artificiellement âgée, le poids est extrêmement précis, mais il n’y a aucun défaut mécanique. Tout est bien, mais elle « sonne » comme une nouvelle. Le matériel, naturellement corrodé avec le temps, ne sonne jamais comme une nouvelle monnaie. On m’a demandé si elle est vraie, je leur ai dit que pour moi elle est fausse, mais si ils me demandent pourquoi, je ne peux pas leur dire. Et je les ai conseillés de ne pas l’acheter pas afin de sauvegarder l'autorité de leur institution.

On entend parler que vous êtes embauché chez « Lanz », qui est mondialement connu, à Munich, et qu’il vous payent beaucoup pour que vous arrêtiez de faire des fausses monnaies.

On répend des rumeurs qu’on me donne énormément d’argent, pour ne pas faire des monnaies. Ce n’est pas vrai. Dès le moment où j’ai commencé à faire des monnaies, j’ai toujours mis un signe qu’ils sont à moi. Bien sûr, si quelqu’un veut tromper quelqu’un d’autre il peut toujours le faire dans des cas uniques. Par exemple, il va imaginer une version quelconque, mais ça sera un cas unique et après quoi , il va recevoir une fois 500 ou 1000 euro. Sur le marché mondial on peut difficilement faire quelque chose, parce que les grands collectionneurs achètent toujours dans des maisons de ventes aux enchères publiques et là, les choses sont claires car les monnaies ont leur certificat. Mais si une fausse monnaie réussit à entrer dans un vente et à tromper les experts, là les choses changent.

Est-ce qu’on vous a demandé de falsifier des monnaies ou quelque chose d’autre?

On a dit de moi que j’ai travaillé avec Ludmila Jivkova et Ivan Slavkov, et que nous aurions inondé les auctions et les musées avec des falsifications. Mais on repend des rumeurs. Je peux même dire que depuis 1981 je suis un membre de la Chambre des artisans et que jamais personne ne m’a demander de faire une quelconque falsification. Avant 1981 je travaillé primitivement, ainsi je n’avais pas la possibilité à faire des copies de qualité. Après mon stage comme un ingénieur, j’ai commencé à travailler dans la Chambre des artisans. J’ai fait des cadeaux pour Todor Jivkov. J’ai fait des copies de choses diverses et pour des gens nombreux, mais je répète encore une fois : des copies avec des indices appropriés pour les distinguer.

Bon, mais est-ce qu’il est possible de fondre des monnaies anciennes et d'en faire des monnaies rares.

Ce n’est pas possible, parce que quand les monnaies trouvées et que le matériel est coulé, la structure du réseau cristalline change et après on peut le distinguer. Le métal devient comme nouveau et n'a plus les caractéristiques acquises par des centaines d'années. Quand tu jète la monnaie sur une table, elle sonne comme une monnaie « nouvelle » et pas comme une monnaie antique.


Je voudrais bien entendre quelque chose pour l’histoire à Londres avec le British Muséum.

Pour cette affaire personne ne m’a appelé, ni la police, ni des quiconque institutions policières ou assurances, et je n’ai rien à avoir avec elle. J’ai entendu cette histoire, mais qui l’a inventée et pour quelle raison ça je ne sais pas. On repend des histoires que je travaille avec de l’argent ancien et que je le frappe « à froid » avec une technologie spéciale, et comme ça cette nouvelle monnaie se fait sans chauffer le matériel. Bulshits. Tout est de jalousie. Et il y a encore quelque chose, si on dit Slavey est le meilleur graveur, c'est une chose et ce ne sera intéressant pour personne, mais si on dit que Slavey de Haskovo est le meilleur falsificateur au monde c’est une autre chose. Hélas, c’est ainsi qu’on parle de moi.



Est-ce que ces légendes vous dérangent ?

Je pense que non, du moins je n’ai pas remarqué. Finalement je suis plus connu à l’Ouest qu'en Bulgarie. Pourquoi faire des falsifications quand la vente des monnaies avec ma marque me fait gagner assez d'argent. Les gens font dejà des collections avec mes monnaies, Slavey « précosse», Slavey « tardif ». Mais ainsi quand on parle contre moi, on parle aussi contre la Bulgarie. Et en effet, c’est grâce à mes capacités que j’ai eu la possibilité à développer je suis devenu mondialement connu et je suis Bulgare.


Depuis quand date votre contact avec la maison numismatique « Lanz » ?

On est allé à une excursion, organisée par une Chambre Bulgare - Allemande des Artisans et comme ça on m’a amené chez « Lanz ». Là on m’a montré une monnaie pour laquelle ils ont payé 3000 DM. C’est vraiment la première monnaie frappée par moi avec mon nom, ils savaient ça et quand je suis allé chez eux ils me l’ont montrée. Je l’ai reconnue parce que la matrice que j’utilisais s’est cassée et je l’ai bordée et je connais mes monnaies. Ainsi je peux dire avec sûreté, que c’est une des premières dix monnaies, car à la onzième la matrice s’est cassée. ça m’a beaucoup impressionné et j’ai offert au propriétaire de la maison quelques monnaies à moi, même je lui ai fait plus tard une médaille avec son propre portrait.

SLAVEY (avec Interview) Whoiswho_06aSLAVEY (avec Interview) Whoiswho_06r
Dr. Hubert Lanz, Medaille 1999, S. A. Petrov, Haskovo


SLAVEY (avec Interview) Whoiswho_08aSLAVEY (avec Interview) Whoiswho_08r
Medaille 1998, S. A. Petrov, Haskovo

Photos : http://www.numislanz.de/


Maintenant je suis expert à la maison numismatique « Lanz » et ils m’appellent quand une expertise doit être faite ou quand il faut restaurer une monnaies ou un objet.

Comment se fait la succession dans le métier ?

J’ai beaucoup d’élèves qui essaient de travailler des copies et qui vendent déjà leurs monnaies aux touristes.

Recevez-vous des offres spéciales ?

Maintenant je ne reçois aucunes propositions pour la fabrication de quelque chose de spéciale, car on sait que je mets mon nom qu'il n’y a pas la possibilité de le cacher. Il n’y a aucun sens que je fasse des falsifications, car j’ai des collectionneurs qui collectionnent mes copies et les payent bien. Même, il y a déjà des falsifications de mes monnaies.

...

Est-ce des numismates et des prospecteurs te font des visites souvent ?

Je suis un expert. Des gens viennent tout le temps pour se consulter.

Est-ce qu’il y a des gens en Bulgarie qui font maintenant de bonnes falsifications ?

Il y a trois ou quatre personnes qui font des fausses monnaies antiques en Bulgarie, mais je répète encore une fois la qualité est différente et on voit tout de suite la différence avec l’original, bien sûr si tu sais quoi regarder.

Quand est-ce qu’il y aura des ventes Bulgares à Sofia, Plovdiv ou n’importe quelle ville ?

Quand le régime concernant les collections de monnaies antiques sera légalisé, les choses vont s’arranger. Et maintenant à la réunion des numismates à Munich, il y avait des Bulgares qui non seulement vendaient mais achetaient aussi des monnaies. En Bulgarie il ya déjà des gens qui ont de l’argent. Je vais même vous dire qu'à cette réunion un Bulgare a acheté une monnaie romaine, un auréus, pour 20 000 euros.



Carte de visite.

Pour Slavey Petrov de Haskovo il y a des légendes. Le plus grand faussaire des monnaies au monde. L’homme qui a trompé British Muséum et a vendu aux Anglais une copie d’une décoration thrace pour 3 000 000 de livres. Il est connu comme le nouveau Becker, du nomme d’un moine Allemand du XVIII siècle, reconnu comme étant le falsificateur le plus doué de tous les temps. Les matrices et les falsifications de Becker atteindent des prix plus hautes que ceux des originaux, quand ils apparaissent dans une vente.

Pendant les années 70, prof. Gerasimov (qui est décédé) est le premier qui s'apperçoit du talent unique de Slavey. Pendant ce temps là, Slavey fait ses études à l’université à Varna, spécialité : Técnologie des métaux, et des sceaux à lui se sont retrouvés dans les mains des scientifiques numismates.

« Parfaits! » dit professeur Yurukova.



Interview avec Slavey Petrov
Journal ‘Monitor’, le 10 Juillet 2006

http://www.big.bg/modules/news/article.php?storyid=30824


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MessageSujet: Re: SLAVEY (avec Interview)   SLAVEY (avec Interview) Icon_minitimeSam 25 Nov - 16:53


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MessageSujet: Re: SLAVEY (avec Interview)   SLAVEY (avec Interview) Icon_minitimeSam 2 Déc - 2:14

Bientôt nous vous présenterons en exclusivité notre interview de Mr Slavey Petrov qui a aimablement accepté. Si vous avez des questions à lui adressez, n'hésitez pas à nous les transmettre par mp.

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