MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

Merci beaucoup emblématique !
A noter que l’hippocampe était très souvent représenté ailé.

Ce ne serait pas plutôt un capricorne ici ?
https://www.acsearch.info/search.html?id=2414855

Edit : grillé par EKPITO

C'est le criocampe. Voir mes deux messages sur le post d'EKPITO.

558

La légende du criocampe

Les monnaies impériales romaines des liens ci-dessous portent sur l’avers la tête de Gallien et, sur le revers, un criocampe à droite.

https://www.acsearch.info/search.html?id=1830475

https://www.forumancientcoins.com/moonmoth/coins/gallienus_047.html

  Le criocampe, dont les assez rares réprésentations sont issues du bestiaire de Gallien, est un être chimérique de la mythologiue mésopotamienne qui a toutes les allures du capricorne, excepté les cornes (voir le post N.º 541, La legende du Capricorne (Aigipan), dans cette série). Elles sont recourbées et enroulées comme celles du bélier. Par ailleurs, le cou, à l’aspect laineux, de l’animal, le différencie également de celui des autres créatures mythiques du même genre, como l’hippocampe (voir le post N.º 557, La légende de l’hippocampe, dans cette série).

Sur la différentiation de ces trois créatures mythiques, voir l’article suivant:

http://www.academia.edu/8768250/Le_Capricorne_symbole_parlant_sur_les_monnaies_romaines

559

La légende de Silène et l’enfant Dionysos

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Sardis et Maeonia (Lydie), portent sur leurs avers les bustes à gauche du Sénat (?), d’Antinous, de Dionysos et d’Hercule et, sur leurs revers, Silène assis à droite sur un panier d’osier, tenant sur ses genoux l’enfant Dionysos qui tend les bras vers lui.  

https://cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=354095

https://www.acsearch.info/search.html?id=4245012

https://www.acsearch.info/search.html?id=1356076

https://www.acsearch.info/search.html?id=432302

Selon la légende la plus accréditée, Dionysos, le dieu grec du vin    , était fils de Zeus et de Sémélé, princesse de Thèbes  , la fille de Cadmos et d'Hermione. Pendant sa grossesse, Sémélé fut consumée par la chaleur des foudres de Zeus pour avoir voulu voir son divin amant dans toute sa splendeur    comme le lui avait sournoisement suggéré Héra, toujours aussi jalouse des conquêtes de son époux volage    et qui avait pris l'apparence de Béroé, la vieille nourrice de Sémélé. Ce qu’il lui accorda, obligé d’un serment (Voir le post N.º 83, La legende de Sémélé (Thyoné), dans cette série).

  Apollonius de Rhodes dit que ce fut Hermès ou la nymphe Dircé, fille du dieu-fleuve Achéloos, qui préserva très rapidement le petit bébé des flammes. Le bébé, dont le terme n'était pas arrivé, fut enfermé durant quelques mois de gestation qui restaient dans la cuisse de Zeus, d'où il sortit au jour fixé : aussi disait-on qu'il était né deux fois. D'où l'expression française « sortir de la cuisse de Jupiter ».

Hermès le transforma provisoirement en chevreau ou en cerf, et le confia d’abord aux soins de Silène , qui est considéré son père adoptif (voir le post N.º 368, La legende de Silène, dans cette série) et, ensuite, le porta chez les nymphes du mont Nysa (Dionysos signifie « dieu de Nysa ») Macris, Nysa, Erato, Bromie et Bacché, qui s'occupèrent fort bien de lui dans une caverne. En récompense, Zeus les plaça par la suite parmi les étoiles sous le nom d'Hyades.

Pour plus de renseignements et d’autres versions de cette legende, voir les liens suivants:

https://mythologica.fr/grec/dionysos.htm

http://www.theoi.com/Olympios/Dionysos.html   (en anglais)

Emblemiste ..!!

beaucoup BRUTUS !

560

Asclépios (Esculape) et l’art vétérinaire

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Parion (Mysie), portent sur leurs avers les bustes à droite de Commode, Caracalla, Sévère Alexandre et Cornelia Supera, probablement l’épouse de l’empereur usurpateur Émilien qui prit brièvement le pouvoir en 253, et, sur leurs revers, Asclépios (Esculape) assis sur un trône à droite, examinant la patte d’avant d’un taureau debout à gauche devant lui.

https://www.acsearch.info/search.html?id=3672592

https://www.acsearch.info/search.html?id=3671996

https://www.acsearch.info/search.html?id=4645505

https://www.acsearch.info/search.html?id=1825568

Asclépios (Esculape) n’était seulement le dieu gréco-romain de la médecine, mais plutôt de la guérison en général (voir le post N.º 433, La légende d’Asclépios (Esculape), dans cette série).

Donc, il était aussi le patron de l’art vétérinaire. Sur les monnaies ci-dessus, il apparaît en acte de soigner un animal, nommément un taureau.

C’est pourquoi le bâton d’Esculape est aussi le symbole de la médecine vétérinaire (voir le post N.º 432, La légende du bâton d’Esculape (Asclépios), dans cette série).

Parion, aujourd'hui Kemer en Turquie, fut une cité grecque de Mysie située sur l'Hellespont, entre Lampsaque et Priapos.

Fondée par des colons d'Érétrie et de Paros, elle était renommée pour son sanctuaire du dieu de l’amour Éros, qui abritait notamment une statue de Praxitèle représentant cette divinité. Elle possédait également un oracle d'Apollon transporté depuis la cité voisine d'Adastréia, pour lequel l'architecte Hermocréon érigea, à l'époque hellénistique, un autel remarquable à la fois par sa taille — il était long d'un stade — et par sa beauté.

Je n'ai pu trouver des références à aucune liaison entre Parion et Asclépios  .

À l'époque d'Auguste   , la cité devint colonie romaine.

Voici un lien sur cette cité:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parion[/b][/b]

Encore quelques personnages interessants !

Toujours super à lire, merci Emblémiste!

 pour ce travail que je consulte régulièrement , de quoi en faire un tome
D'ailleurs, j'ai du mal à trouver le début du post

Autant pour moi j'ai retrouvé le tout début du fil

à vous les amis. On accède au début de la série en cliquant sur le lien au dessous de ma signature ci-dessous.

561

La légende de Caunos et Biblis

Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Caunos (Carie), portent sur l’avers la tête d’un jeune homme à droite et, sur le revers, un éphèbe marchant à droite, tenant une lance avec un serpent entortillé autour de son extrémité inférieure. En quelques fiches, les deux personnages ne sont pas identifiés ; dans quelques autres, celui de l’avers serait Alexandre le Grand; dans une seulement, les deux sont identifiés dubitativement comme Caunos, le mythique fondateur de la cité homonyme.
 
https://www.acsearch.info/search.html?id=2796603

https://www.acsearch.info/search.html?id=3850486

https://www.acsearch.info/search.html?id=3052418

https://www.acsearch.info/search.html?id=146020

https://www.acsearch.info/search.html?id=146021

https://www.acsearch.info/search.html?id=188873

htps://www.acsearch.info/search.html?id=339042

https://www.acsearch.info/search.html?id=533739

  Caunos est connu surtout pour la légende de l’affaire amoureuse entre lui et sa soeur Biblis (ou Byblis), laquelle a différentes versions racontées par plusieurs auteurs antiques, où l’initiative de la passion incestueuse varie, mais dont je donnerai préférence à la plus connue et plus fameuse d’entre elles, celle d’Ovide dans ses Métamorphoses, IX, 446-665.

D’après le poète romain, Miletos, fils d’Apollon et fondateur de la cité de Milet en l’Asie mineure (voir le post N.º 75, La legende de Miletos, dans cette série), épousa Cyané   , la fille du dieu-fleuve Méandre (voir le post N.º 173, La légende du Méandre, dans cette série). Ils engendrèrent deux jumeaux, dont un mâle, Caunos, et une femelle, Biblis.

Biblis conçut pour son frère une passion criminelle ; elle lui écrivit une lettre dans laquelle elle lui avouait son amour . Sa lecture lui causa un tel choc que Caunos s'en prit à l'esclave , porteur de la missive, et, avec quelques compagnons, il décida de chercher loin d'elle une tranquillité qu'il ne pouvait plus trouver dans la maison paternelle.

Caunos parti, Byblis le chercha longtemps inutilement, et s'arrêta enfin dans un bois où, à force de pleurer , elle fut changée en une fontaine (ou en source) intarissable qui portait son nom. Pausanias dit que de son temps on voyait encore une fontaine qu'on appelait les « Pleurs de Byblis ».

Dans sa fuite, Caunos arriva en Carie, ou il fonda la cité de son nom, à quelques kilomètres à l'ouest de l'actuelle Dalyanh, en Turquie, qui surplombe la mer Méditerranée. Elle était à l'origine un port dont la première trace remonterait au Xe siècle av. J.-C. ; Hérodote en fait mention dans sés Histoires, lorsque Harpage marcha contre les Lyciens, les Cauniens et les Cariens au moment de l'invasion perse de 546 av. J.-C. Il mentionne également qu'elle participa au siècle suivant à la revolte de l’Ionie, puis fit partie de la ligue de Délos. En 387 av. J.-C., Caunos, après la paix d’Antalcidas, fut placée sous le joug perse.

Aujourd’hui la ville, un important site archéologique et écologique, se trouve à huit kilomètres des côtes. Le port fut abandonné pendant la période hellénistique car il s'est asséché.

Pour les diverses versions de cette légende et plus de renseignements sur la ville, voir les liens suivants:

https://mythologica.fr/grec/biblis.htm

https://fr.wikipedia.org/wiki/Caunos

https://en.wikipedia.org/wiki/Kaunos#Mythology (en anglais)

Merci Emblemiste 

En même temps avec un tel prénom :Caunos , ça ne pouvait pas donner quelque chose de terrible ....!!!

à vous Joss et BRUTUS !

Le retour du Bureau des Légendes!

septimus.

Je te déteste Emblemisme ! à cause de toi je me rends contre que je suis un ignare

Merci pour ces découvertes

Cher Brennos, beaucoup. Moi-même, j'apprends lorsque j'écris ces textes. Crois-tu que je connaissais d'emblée toutes ces légendes et, qu'après 561 posts, je me rappelle encore de chacune ? Ma vertu n'est que dans l'effort de la recherche elle-même    .

Qu'est ce que tes humbles et sages paroles peuvent me réconforter et tous nous encourager , Rubem ....!!!!!

À 80 ans , tu continues de rechercher à progresser et à partager , alors que la plupart ont bien avant baissé les bras , et se contentent de vivre sur leurs acquis et gloires , autant passées qu 'éphémères ...!!!

Parfois , moi que le désespoir envahi devant l'inhumanité et le manque d'empathie généralisée , la médiocrité et le nombrilisme ambiant , te voir relancer avec panache et passion tes légendes pourtant depuis si longtemps travaillées , me redonne un peu d'espoir et de valliance dans le combat pour la survie de tous les jours ...!!!

Cher BRUTUS, je suis heureux que mon effort puisse animer quelques uns.   Les motifs de découragement sont abondants. Cependant, même à 80 ans, on a besoin de s'occuper de quelque activité, soit-elle physique ou intellectuelle. Du contraire ... on sera mort d'avance. Contribuer à ce forum c'est un chose qui me plaît beaucoup et m'aide à passer sainement le temps, en compagnie de gens intelligents comme toi.

Emblemiste vous etes un dieu

il ne faut pas lui dire .......

Il pense être simplement un diplomate brésilien en retraite passionné d'histoires et de légendes ......!!!